Position du problème social.
— Que la société est gouvernée par des lois
naturelles, immuables et absolues. — Que la propriété
est la base de l’organisation naturelle de la société.
— Définition de la propriété. — Énumération
des atteintes actuellement portées au principe de la propriété.
Suite des atteintes à la propriété extérieure.
— Loi d’expropriation pour cause d’utilité publique. — Législation
des mines. — Domaine public, propriétés de l’État, des
départements et des communes. — Forêts. — Routes. — Canaux.
— Cours d’eau. — Eaux minérales.
Droit de tester. — Législation qui régit l’héritage.
— Le droit à l’héritage. — Ses résultats moraux. — Ses
résultats matériels. — Comparaison de l’agriculture française
avec l’agriculture britannique. — Des substitutions et de leur utilité.
— Organisation naturelle des exploitations agricoles sous un régime de
propriété libre.
Droit de prêter. — Législation qui régit le
prêt à intérêt. — Définition du
capital. — Mobiles qui poussent l’homme à former des capitaux.
— Du crédit. — De l’intérêt. — Éléments
qui le composent. — Travail. — Privation. — Risques. — Comment ces éléments
peuvent être réduits. — Qu’ils ne peuvent l’être par des lois.
— Résultats désastreux de la législation limitative du taux
d’intérêt.
Droit d’échanger. — De l’échange du travail. — Lois sur les coalitions.
— Articles 414 et 415 du Code pénal. — Coalition des charpentiers parisiens en 1845.
— Démonstration de la loi qui fait graviter le prix des choses vers la somme de leurs
frais de production. — Son application au travail. — Que l’ouvrier peut quelquefois faire la
loi au maître. — Exemple des Antilles anglaises. — Organisation naturelle de la vente
du travail.
Droit d’échanger, suite. — Échanges internationaux.
— Système protecteur. — Son but. — Aphorismes de M. de
Bourrienne. — Origine du système protecteur. — Système
mercantile. — Arguments en faveur de la protection. — Épuisement
du numéraire. — Indépendance de l’étranger.
— Augmentation de la production intérieure. — Que le système
protecteur a diminué la production générale. — Qu’il
a rendu la production précaire et la distribution inique.
Atteintes portées à la propriété intérieure. — Industries
monopolisées ou subventionnées par l’État. — Fabrication de la monnaie.
— Nature et usage de la monnaie. — Pourquoi un pays ne saurait être épuisé
de numéraire. — Voies de communication. — Exploitées chèrement et mal par
l’État. — Transport de lettres. — Maîtres de postes. — Que l’intervention du
gouvernement dans la protection est toujours nécessairement nuisible. — Subventions
et privilèges des théâtres. — Bibliothèques publiques. — Subvention
des cultes. — Monopole de l’enseignement. — Ses résultats funestes.
Suite des atteintes portées à la propriété
intérieure. — Droit d’association. — Législation qui régit,
en France, les sociétés commerciales. — La société
anonyme et ses avantages. — Du monopole des banques. — Fonctions des banques.
— Résultats de l’intervention du gouvernement dans les affaires des
banques. — Cherté de l’escompte. — Banqueroutes légales. — Autres
industries privilégiées ou réglementées. — La
boulangerie. — La boucherie. — L’imprimerie. — Les notaires. — Les agents
de change et les courtiers. — La prostitution. — Les pompes funèbres.
— Les cimetières. — Le barreau. — La médecine. — Le professorat.
— Article 3 de la loi des 7-9 juillet 1833.
De la charité légale et de son influence sur la population.
— Loi de Malthus. — Défense de Malthus. — De la population en Irlande.
— Moyen de mettre fin aux misères de l’Irlande. — Pourquoi la charité
légale provoque un développement factice de la population. — De son
influence morale sur les classes ouvrières. — Que la charité
légale décourage la charité privée. — De la
QUALITÉ de la population. — Moyens de perfectionner
la population. — Croisement des races. — Mariages. — Unions sympathiques. — Unions
mal assorties. — Leur influence sur la race. — Dans quelle situation, sous quel
régime la population se maintiendrait le plus aisément au niveau
de ses moyens d’existence.
Du gouvernement et de sa fonction. — Gouvernements
de monopole et gouvernements communistes. — De la liberté
de gouvernement. — Du droit divin. — Que le droit
divin est identique au droit au travail. — Vices des gouvernements de monopole. — La
guerre est la conséquence inévitable de ce système. — De la
souveraineté du peuple. — Comment on perd sa souveraineté. — Comment
on la recouvre. — Solution libérale. — Solution communiste. — Gouvernements
communistes. — Leurs vices. — Centralisation et décentralisation. — De
l’administration de la justice. — Son ancienne organisation. — Son organisation
actuelle. — Insuffisance du jury. — Comment l’administration de la sécurité
et celle de la justice pourraient être rendues libres. — Avantages des gouvernements
libres. — Ce qu’il faut entendre par nationalité.