Monnaie, méthode et marché

par Ludwig von Mises

traduit par Hervé de Quengo

 

7. La grande inflation allemande

 

Recensement du livre de Frank D. Graham, Exchange, Prices and Production in Hyper-Inflation : Germany 1920-23 (Princeton, N.J.: Princeton University Press, 1930). Texte paru pour la première fois dans Economica (mai 1932).

I

Tous les malheurs dont l'Europe a souffert ces vingt dernières années sont le résultat inévitable de l'application des théories qui ont dominé la philosophie économique et sociale des cinquante dernières années. Nos problèmes sont l'aboutissement de nombreuses réflexions laborieuses. L'inflation allemande, plus que tout, fut la conséquence de la théorie bancaire et monétaire qui a hanté pendant de nombreuses années les hommes qui occupaient dans les universités les chaires d'économie, ceux qui dirigeaient la politique financière du Reich et les rédacteurs en chef des journaux et périodiques les plus influents.

La particularité centrale des ces fausses théories était un rejet total de la théorie quantitative 1 et de tous les enseignements de la Currency School 2. L'empirisch-realistische Volkswirt 3, qui écartait toute « théorie » — et en particulier les théories venant de l'étranger — était fermement convaincu que la théorie quantitative et les théories de la Currency School n'étaient rien d'autres qu'une inexplicable bévue commise par Ricardo et ses successeurs. Les Kathedersozialisten 4 allemands ne perdaient pas leur temps à étudier l'économie politique anglaise. Ils n'étaient par conséquent pas au courant des problèmes sur lesquels portaient la longue controverse entre la Banking School et la Currency School. Leur seule source de connaissance sur ce sujet était le livre publié en 1862 par Adolph Wagner sous le titre Theorie der Peelschen Bankakte. Wagner n'avait aucun talent pour le raisonnement économique. Il acceptait sans aucune critique toutes les affirmations de la Banking School ; il était absolument impossible de trouver dans son livre les objections qu'opposait la Currency School face aux théories de la Banking School.

L'autre grande autorité sur les problèmes monétaires et bancaires, Wilhelm Lexis, était encore moins doué pour le raisonnement économique. Il était, comme Wagner, totalement incapable de comprendre quoi que ce soit à la théorie ricardienne des échanges internationaux — la théorie de la « parité des pouvoirs d'achat ». Les deux étaient fermement convaincus que les taux de change étaient gouvernés par la balance des paiements.

Par conséquent, les prétendus économistes qui étaient redevables de leur éducation aux enseignements de tels hommes étaient prêts à accepter sans critique les doctrines de Knapp et de Bendixen qui, dans les dernières années avant le déclenchement de la guerre, dominaient la théorie monétaire et bancaire allemande. Knapp, professeur de science politique à l'Université de Strasbourg, était un statisticien qualifié et avait consacré beaucoup de temps dans les archives afin d'étudier la politique prussienne concernant la paysannerie. Il n'y a pas la plus petite indication dans ses écrits qu'il ait jamais jeté un coup d'oeil sur Ricardo ou tout autre économiste britannique spécialiste de la monnaie. Les allusions occasionnelles aux idées de Ricardo que l'on trouve dans les écrits de Knapp, attribuent à Ricardo des idées plutôt contraires à ce que nous pouvons lire dans ses livres et opuscules. Knapp ignorait complètement le problème des prix. Selon lui le rôle de la théorie monétaire ne serait rien d'autre que le classement purement formel des divers types de monnaies. Il n'avait pas la moindre idée du fait que l'intervention du gouvernement dans le mécanisme de formation des prix est soumise à certaines conditions qui ne peuvent pas être contrôlée par de simples décrets gouvernementaux.

Tout aussi fatale pour la formation des idées allemandes en théorie monétaire était l'influence de Bendixen, directeur d'une société d'hypothèque qui, inspiré par Knapp, écrivit certaines brochures exposant les principes de la Banking School. Le trait le plus frappant de la contribution de Bendixen était que, étant peu familier de la littérature monétaire, il croyait sincèrement raconter quelque chose de totalement neuf !

En passant en revue la politique monétaire et bancaire allemande entre le déclenchement de la guerre et la catastrophe de 1923, le point le plus surprenant est l'ignorance absolue, y compris sur les principes les plus élémentaires de la science monétaire, de la part de littéralement tous les hommes d'État, politiciens, banquiers, journalistes et soi-disant économistes allemands. Il est impossible pour un étranger de se rendre compte jusqu'où allait cette ignorance. Pour cette raison, dans les trois dernières années de l'inflation allemande, certains étrangers en vinrent à croire que les Allemands avaient ruiné leur propre devise de manière intentionnelle afin d'entraîner d'autres pays dans leur chute et d'échapper au paiement des réparations. Prêter une telle accusation de satanisme secret à la politique allemande est une erreur. Le seul secret de la politique allemande était le manque totale de familiarité de l'Allemagne avec la théorie économique.

Ainsi, Herr Havenstein, gouverneur de la Reichsbank, croyait sincèrement que l'émission continuelle de nouveaux billets n'avait rien à voir avec la hausse du prix des biens, des salaires et des devises étrangères. Il attribuait cette hausse aux machinations des spéculateurs et des profiteurs et aux intrigues de la part des ennemis de l'intérieur et de l'extérieur. C'était là en fait la croyance générale. Personne ne pouvait s'aventurer à s'y opposer sans courir le risque d'être dénoncé à la fois comme traître à son pays et comme un défenseur des profits excessifs. Aux yeux du public et des dirigeants, la seule raison pour laquelle la situation monétaire n'était pas en bonne santé était la regrettable clémence du gouvernement à propos des profits excessifs. Pour restaurer une bonne monnaie, la seule chose nécessaire semblait être de supprimer énergiquement les objectifs égoïstes d'individus antipatriotiques.

Il serait très intéressant de montrer que cette attitude était la conséquence inévitable de tout le système de philosophie économique et sociale enseigné par l'école de Schmoller. D'après la perspective étatiste * de cette école, la puissance, le pouvoir (Macht), constitue le facteur décisif de la vie sociale. Que même le plus puissant gouvernement ne soit pas libre de tout faire, qu'il existe certaines conditions inaltérables de l'existence humaine, non susceptibles d'être influencées par la plus puissante intervention, voilà des propositions qu'elle n'admit jamais. L'étude de la théorie économique était inutile selon elle, car les diverses constructions de l'économie théorique passaient toutes à côté du fait que le gouvernement aurait le pouvoir de changer toutes les conditions. Elle était disposée à admettre que le système ricardien représentait une description fidèle de l'état de l'Angleterre à son époque, mais elle niait qu'il puisse être applicable à l'Allemagne. Dans le domaine de Électeurs de Brandebourgs et des Rois de Prusse, tout était différent. Elle remplaça par conséquent dans le cursus universitaire l'étude de la théorie économique par l'histoire du gouvernement prussien. Elle enseigna qu'il n'y avait rien d'important dans la vie sociale en dehors de la puissance et sa conception de la puissance était très matérialiste. A ses yeux la puissance c'était les soldats et les canons. Elle ne compris jamais la découverte de Hume selon laquelle tout gouvernement se fonde sur l'opinion.

Mais retracer cette évolution impliquerait d'écrire toute l'histoire de la transition de l'esprit allemand de la pensée libérale de Goethe, Schiller et Humboldt aux idées militaristes de Treitschke, Schmoller, et Houston Stewart Chamberlain. Il faudrait écrire l'histoire de l'hégémonie prussienne de cette nation que l'on appelait la nation des poètes et des penseurs, et l'histoire de l'Empire fondé par Bismarck et perdu par Guillaume II. Il est évident que cela dépasserait le cadre de ces lignes.

II

Dans ces circonstances il est facile de comprendre que les livres allemands traitant de l'histoire de la période inflationniste sont en majorité de peu de valeur. Ils sont remplis de préjugés et manquent souvent tellement de cette compréhension théorique qui doit nécessairement précéder toute description historique, qu'ils ne peuvent pas même offrir une image acceptable du grand événement historique. Pour cette raison, cet ouvrage d'un Américain qualifié est particulièrement bien venu. Dans son livre Exchange, Prices and Production in Hyper-Inflation: Germany, 1920-1923, le professeur F. D. Graham de l'Université de Princeton s'est donné beaucoup de peine pour fournir un récit fiable.

En jugeant ce précieux livre, nous devons garder à l'esprit que la totalité de l'expérience de l'inflation allemande n'a rien apporté qui puisse surprendre le théoricien de l'économie. Il y eut beaucoup de choses totalement inexplicables pour un étatiste Volkswirt 5 du type de Schmoller, d'ailleurs toute cette affaire était totalement inexplicable pour eux. Mais il n'y avait rien qui n'avait pas été déjà observé et expliqué de manière satisfaisante par le théoricien au cours des inflations précédentes.

En lisant la narration historique du professeur Graham, même ceux qui furent les témoins de l'inflation seront toujours surpris de l'incroyable incompétence en matière de problèmes monétaires manifestée par tous les secteurs de la nation allemande. Pour un économiste le fait le plus étonnant est la médiocrité de la politique d'escompte de la Reichsbank. Voilà le verdict du professeur Graham : « Dès les premiers jours de la guerre jusqu'à la fin juin 1922, le taux de la Reichsbank resta inchangé, à 4 % ; il fut monté à 6 % en juillet, à 7 % août, à 8 % en janvier et 10 % en novembre 1922, à 12 % en janvier 1923, 19 % en avril, 30 % en août et 90 % en septembre. Mais ces augmentations n'étaient rien quand on les mesurerait à l'aune de la disparition progressive de la charge d'une dette pendant sa durée de vie. Bien que, après septembre 1923, une banque ou un particulier devait payer au taux de 900 % par an pour un prêt de la Reichsbank, cela ne dissuadait pas d'emprunter. Il aurait été profitable de payer un prétendu intérêt, en réalité une assurance, une charge, de milliers ou de millions de pour cent par an, car la monnaie dans laquelle le prêt devait être remboursé se dépréciait à une vitesse qui aurait laissé loin derrière même des taux aussi élevés. A un taux d'intérêt de 900 % en septembre 1923, la Reichsbank distribuait pratiquement la monnaie et il en allait de même des taux d'intérêt des mois précédents lorsque la dépréciation ne se développait pas encore à toute allure. La politique des autorités de la Reichsbank, en encourageant l'escompte des traites commerciales de sorte qu'elles puissent ainsi contrecarrer la rareté du crédit était une nouvelle preuve de la détermination, digne d'Alice au pays des merveilles, des directeurs de cette institution à courir toujours plus vite de façon à ne pas se laisser dépasser par eux-mêmes. La rareté du crédit était uniquement due à la dépréciation de la monnaie et le remède prescrit était d'augmenter le volume des moyens de paiement ! » 6

Mais il ne faudrait pas oublier que la Reichsbank n'était pas seule dans cette folie. Les banques privées, elles aussi, prêtaient de l'argent à tout spéculateur fournissant un nantissement. Il était très facile de devenir riche en achetant des actions avec de l'argent emprunté auprès des banques. Certains se constituèrent de cette façon de grosses fortunes en très peu de temps et sans effort. Tous ces profiteurs tant admirés et enviés ont depuis lors perdu tout ce qu'ils avaient gagné, et dans de nombreux cas bien davantage — preuve qu'ils n'étaient pas doués d'une grande compétence dans le domaine des affaires. Il n'était en fait nullement nécessaire d'être très compétent en affaires pour se montrer plus malin que l'une quelconque des grandes banques allemandes. Le fait que leurs directeurs et gestionnaires étaient véritablement incompétents a été démontré par la faillite ultérieure des institutions qu'ils dirigeaient.

Il fallut des années pour que les hommes d'affaires allemands comprennent que le mark n'était plus une unité convenant aux calculs économiques. Ils crurent pendant très longtemps que les profits que montrait un compte de résultats calculés en marks étaient de véritables bénéfices. Ils ne comprenaient pas qu'un calcul effectué dans une monnaie plus stable aurait conduit à un autre résultat. Bien entendu les hommes d'affaires découvrirent cette vérité un peu plus tôt que le grand public. Ils remplacèrent alors le Markrechnung [calcul en marks] par le Goldrechnung [calcul en or]. Ce fut le début de la fin. Le mark dut forcément s'effondrer quand sa dépréciation, impossible à arrêter, ne pouvait plus être ignorée.

Tant que l'inflation était en cours, les dirigeants ouvriers socialistes et les socialistes de la chaire y étaient tous favorables et enseignaient que ce n'était pas l'accroissement de la quantité de monnaie mais le comportement antipatriotique des profiteurs qui était la cause de la dépréciation du mark. Après la fin de l'inflation ils changèrent d'avis. Ils accusent désormais les « capitalistes » d'avoir délibérément créé l'inflation pour s'enrichir. Pour l'opinion publique allemande tout malheur est dû aux machinations de la « classe exploiteuse ».

III

Pour un économiste l'inflation allemande a apporté quelques illustrations intéressantes de ses principes théoriques, mais aucune expérience qui n'y fut point conforme. La théorie économique et monétaire n'eut rien à apprendre de neuf en cette circonstance. Bien sûr, la science politico-économique allemande du type Schmoller-Knapp avait tout à en apprendre. Mais en réalité, à l'exception de quelques jeunes hommes, ses partisans refusaient d'en tirer la conclusion. Inébranlables, ils croyaient encore à la théorie qui attribuait les changements de la valeur de la devise nationale aux variations de la balance nationale des paiements. Ils attribuaient l'échec de la politique d'inflation au manque d'énergie de la part du gouvernement et au manque de patriotisme de la part du peuple.

Le politicien allemand n'a pas non plus appris quoi que ce soit de plus de l'inflation. Le gouvernement et la Reichsbank croyaient tous deux que les troubles monétaires provenaient d'une balance défavorable des paiements, de la spéculation et du comportement antipatriotique de la classe capitaliste. Ils essayaient par conséquent de combattre la menace de la dépréciation du Reichsmark en contrôlant les transactions utilisant des devises étrangères et en confisquant les avoirs étrangers détenus par des Allemands. Ils ne comprenaient pas que la seule garantie contre la chute de la valeur d'une monnaie est une politique de restriction inflexible. Mais bien que le gouvernement et les professeurs n'eussent rien appris, les gens eux avaient appris. Quand l'inflation de guerre survint, personne ne comprenait en Allemagne ce qu'un changement de la valeur d'une monnaie voulait dire. L'homme d'affaires et le travailleur croyaient tous deux qu'une augmentation du revenu exprimé en marks était une véritable hausse de revenu. Ils continuaient à calculer en marks sans prêter la moindre attention à la chute de la valeur du mark. Ils attribuaient la hausse des prix des marchandises à la rareté des biens due au blocus. Quand le gouvernement émettait des billets supplémentaires ils pouvaient acheter avec eux des biens et payer des salaires parce qu'il existait un retard entre le moment de cette émission et la hausse correspondante des prix. Le public était prêt à accepter les billets et à les conserver parce qu'il ne s'était pas encore rendu compte qu'ils perdaient constamment de leur pouvoir d'achat. Ceci continua pendant des années. Mais quand ils comprirent que le gouvernement était déterminé à ne pas s'arrêter d'émettre de nouveaux billets et que cette augmentation de leur quantité devait forcément conduire à une hausse progressive des prix, leur comportement changea. Tout le monde s'empressa de ne pas conserver d'argent dans sa poche. Le service que rend la monnaie tient au fait qu'elle est le bien que l'on peut vendre dans les meilleures conditions. En conservant de l'argent dans son porte-monnaie, tout le monde a la possibilité d'acheter de la façon la plus commode n'importe lequel des biens qu'il peut vouloir un jour. Mais quand cette monnaie perd son pouvoir d'achat de jour en jour, la conserver implique une perte. Quiconque reçoit de la monnaie la dépense par conséquent immédiatement — y compris en achetant quelque chose dont il n'a pas l'usage sur le moment et n'utilisera peut être même pas dans le futur. Dans les derniers jours de l'inflation les employés touchaient leur paie quotidiennement. Ils la remettaient tout de suite à leurs femmes et ces dernières la dépensaient aussi vite que possible en achetant à n'importe quel prix une chose ou une autre. Personne ne souhaitait conserver de l'argent, tout le monde le laissait tomber comme s'il s'agissait de charbons ardents. Quand cette tendance, qui était appelée à la Bourse Flucht in die Sachwerte — fuite des investissements dans les biens réels — devint générale, de sorte que même les gens les moins pratiques l'adoptèrent, la fin était arrivée. La mark s'effondra. Le gouvernement ne tirait plus d'avantage de l'émission des billets parce que la dépréciation se produisait alors plus rapidement que l'accroissement de leur nombre.

Une nation qui a connu l'inflation jusqu'à son effondrement final n'acceptera pas une seconde expérience de ce type tant que la mémoire de la précédente ne se sera pas effacée. Aucun gouvernement allemand ne pourrait réussir dans ses tentatives d'augmenter la quantité de devises par des émissions en faveur du Trésor tant qu'il restera des hommes et des femmes ayant été les témoins et les victimes de l'inflation de 1923. Rendus prudents à l'excès par ce dont ils avaient souffert, ils auraient déclenché une panique dès le début de l'inflation. La hausse des prix serait bien plus forte que l'accroissement de la quantité de papier-monnaie ; elle anticiperait la hausse attendue du nombre des billets. Plus le gouvernement émettrait de monnaie, moins elle permettrait d'acheter. Plus les salaires des fonctionnaires et des soldats augmenteraient, moins grand serait le nombre de biens qu'ils permettraient d'acheter. Le gouvernement échouerait dans sa tentative d'améliorer sa situation financière par l'émission de billets. Du point de vue de l'administration, l'inflation serait inefficace.

L'économiste pourrait insister sur le fait que cette leçon aurait pu être apprise à moindres frais de la théorie plutôt que de l'expérience. Si le peuple allemand avait prêté plus d'attention aux enseignements de la théorie économique, il aurait pu apprendre toutes ces choses sans avoir à les payer si cher. Il s'agit là d'un commentaire mélancolique qu'il faut faire après coup.

Mais en tout état de cause, l'histoire monétaire des quinze dernières années en Allemagne et dans de nombreux autres pays européens prouve qu'aucune nation ne peut se permettre de traiter la théorie économique par le mépris.



Notes

*. En français dans le texte.

1. La théorie quantitative dit que le niveau général des prix est en avant tout fonction de la quantité de monnaie. Note de l'édition américaine.

2. Pour Mises, les écoles britannique de la Currency School et de la Banking School, en gros, défendaient la banque centrale. La Currency School défendait toutefois des règles d'expansion monétaire et d'expansion du crédit, certains théoriciens préconisant même des réserves couvertes à 100% en espèces. La Banking School préconisait une politique discrétionnaire de la part de la Banque centrale avec peu ou pas de règles concernant l'expansion de monnaie et de crédit. Note de l'édition américaine.

3. Les économistes empiristes-réalistes.

4. Membres de la « nouvelle » École historique allemande qui utilisaient leurs situations universitaires pour faire la propagande de la réforme et de l'intervention politique dans l'économie. Ces professeurs étaient appelées les « socialistes universitaires » ou « socialistes de la chaire ». Note de l'édition américaine.

5. Économiste défendant l'idée que le contrôle absolu de la totalité de la planification économique serait une fonction du gouvernement. Note de l'édition américaine.

6. Cf. p. 65 du livre de Graham.


Texte 6  |  Texte 8  |  Table des matières  |  Page Ludwig von Mises  |  Page d'accueil