Monnaie, méthode et marché

par Ludwig von Mises

traduit par Hervé de Quengo

 

12. Le triste sort des nations sous-développées

 

Article datant de 1952 mais non publié à cette époque.

I

L'investissement étranger fut une réalisation du capitalisme de laissez-faire. Il ne s'est développé petit à petit qu'au XIXe siècle. Écrivant en 1817, Ricardo pouvait encore affirmer que la plupart des gens riches se satisfont « d'un faible taux de profits dans leur propre pays, plutôt que de chercher un emploi plus avantageux pour leur fortune dans les nation étrangères. » 1

Ce qui poussait les entrepreneurs et les capitalistes à investir à l'étranger n'était bien entendu pas « l'altruisme » mais l'empressement à faire des profits en approvisionnant, du mieux possible et aux plus bas prix, les consommateurs du pays avec les biens qu'ils demandaient de façon la plus urgente. Ils partaient vers les pays étrangers afin de proposer sur le marché national, directement ou indirectement (c'est-à-dire par l'échange triangulaire), des matières premières et des denrées alimentaires qui n'auraient sinon pas pu être obtenues du tout, ou alors à des prix plus élevés. Si les consommateurs avaient préféré acquérir une plus grande quantité de biens pouvant être produits au pays sans l'aide de ressources étrangères plutôt que de la nourriture et des matières premières importées, il aurait été plus avantageux d'augmenter la production nationale plutôt que d'investir à l'étranger.

Mais l'investissement étranger profitait autant aux nations qui le recevaient qu'aux nations qui investissaient. Ces nations réceptrices étaient arriérées et sous-développées dans la mesure où elles avaient mis du temps à développer les conditions idéologiques et institutionnelles qui sont les préalables indispensables à l'accumulation de capital à grande échelle. Tout en étant généreusement dotées par la nature, elles manquent des capitaux nécessaires à l'exploitation de leurs ressources dormantes. En raison du manque de capitaux disponibles, la productivité marginale du travail et par conséquent les taux des salaires étaient faibles comparés à la situation des pays capitalistes. L'afflux de capitaux étrangers a fait monter les taux salariaux et amélioré le niveau de vie moyen des masses.

Les socialistes proposent une interprétation différente des problèmes en jeu. D'après eux une entreprise commerciale est une combinaison destinée à exploiter les travailleurs qu'elle emploie. Son existence et son fonctionnement sont en eux-mêmes contraires aux lois de la morale. Il n'existe qu'un moyen de mettre fin à cette exploitation, à savoir la socialisation, c'est-à-dire l'expropriation des capitalistes et entrepreneurs privés et le transfert de leurs usines, mines et exploitations agricoles dans les mains de l'État. C'est ce que le gouvernement travailliste est impatient d'achever en Grande-Bretagne et que le gouvernement iranien, imprégné d'un authentique esprit fabien, est en train de faire dans son propre pays. S'il est juste que les Britanniques nationalisent les mines de charbons de Grande-Bretagne, il ne peut pas être mal que les Iraniens nationalisent l'industrie pétrolière iranienne. Si Mr. Attlee 2 était cohérent, il aurait dû féliciter les Iraniens de leur grande réussite socialiste. Mais aucun socialiste ne peut ou n'a jamais été cohérent.

Les Britanniques n'ont aucun espoir de dissuader les Iraniens de nationaliser les puits, raffineries et oléoducs possédés par les Britanniques en attirant l'attention sur les inconvénients que cela engendrera assurément pour le peuple iranien. Ils ne tiennent eux-mêmes aucun compte de ce type de discours « réactionnaire » quand il est question du problème de la nationalisation des diverses industries britanniques.

Dans l'état actuel du droit international, toute nation souveraine est libre de se comporter comme il lui plait pour toutes les possessions situées à l'intérieur de ses frontières. Un gouvernement étranger peut protester sur le plan diplomatique et soutenir les demandes d'indemnisation de ses citoyens. Mais si le gouvernement de la nation qui nationalise n'est pas disposée à céder devant de telles avances diplomatiques, cela clôt l'affaire. Il suffit de se référer à des précédents comme les exemples de la Russie en 1917 ou de l'expropriation de l'industrie du pétrole au Mexique.

Le gouvernement étranger peut soumettre le cas à la Cour Internationale de Justice. Mais il n'est en pratique pas possible de faire respecter les décisions de cette Cour.

Si le gouvernement étranger a recours à l'ultima ratio regum, à l'intervention militaire, cela constituerait une agression dans le cadre de la charte des Nations Unies.

Les experts du droit international et les juristes des Nations Unies écriront certainement des rapports et des traités très profonds sur l'aspect légal du conflit anglo-iranien. De telles déclarations ne valent pas le papier sur lequel elles sont imprimées. La simple vérité est que si le gouvernement d'Iran ne change pas de lui-même d'avis, parce qu'il peut espérer tirer quelque bénéfice matériel ou politique d'un tel changement, rien ne peut l'empêcher d'exproprier l'industrie pétrolière. Car il est évident que la Grande-Bretagne n'a rien à gagner par des moyens militaires. Même dans le cas très improbable d'une victoire, les Britanniques découvriraient qu'il est très inconfortable d'être assis sur des baïonnettes dans le bureau d'une entreprise. Il y a en outre le spectre d'une occupation russe de la majeure partie de l'Iran et le danger encore plus menaçant d'une nouvelle guerre mondiale.

II

Les conséquences immédiates de l'expropriation du pétrole iranien sont effectivement très tristes. Cela affecte gravement les plans militaires des puissances occidentales et bouleverse la situation du marché mondial du pétrole.

Les conséquences à plus long terme de l'affaire sont encore plus importantes. L'investissement étranger des citoyens et des entreprises privées étaient presque déjà arrivé au point mort il y a quelques années. L'investisseur privé a appris par l'expérience qu'investir à l'étranger équivaut pratiquement à perdre sa propre fortune. Il est vrai que tous les pays n'ont pas recours à l'expropriation franche des propriétaires et à la répudiation des emprunts. Mais beaucoup de « bons » pays ont en réalité eux aussi volé les investisseurs et les créanciers étrangers par le contrôle des changes et par une taxation discriminatoire. Il est de peu d'usage pour un Américain ou pour un Suisse de posséder un compte bloqué dans une banque ruritanienne, particulièrement s'il constate que le pouvoir d'achat et l'équivalent en devises fortes de l'unité monétaire ruritanienne se réduit de plus en plus.

Le gouvernement américain préconise, pour remplacer l'investissement privé à l'étranger, d'avoir recours à l'investissement public et à des prêts accordés soit directement par les banques gouvernementales (nationales ou internationales), soit garantis par de telles banques. L'idée est que les gouvernements, et en premier lieu le gouvernement américain, devraient combler le vide que les politiques anti-capitalistes des pays sous-développés ont délibérément créé. Mais l'exemple de l'Iran montre que de tels investissements et prêts gouvernementaux ne sont pas non plus à l'abri des entreprises prédatrices. Pourquoi le gouvernement américain devrait-il déverser des fonds américains en Ruritanie si le parlement ruritanien est libre de les utiliser comme bon lui plait ? Ne reste-t-il plus d'occasions d'investissement aux États-Unis ? Il est assez peu réaliste de penser que le Congrès continuera à tolérer une politique subventionnant les pays étrangers aux dépens du contribuable américain. Il est inutile de nous faire des illusions. Les espoirs que le tant discuté Point Quatre 3 puisse se substituer de façon satisfaisante au marché désagrégé des capitaux internationaux se sont montrés erronés.

III

C'est la désagragation du marché des capitaux internationaux qui engendre la triste situation des pays sous-développés.

Ces pays ont bénéficié dans les dernières décennies des méthodes modernes de lutte contre les épidémies et contre les autres fléaux, méthodes développées par l'Occident capitaliste. Les taux de mortalité ont baissé et la durée de vie moyenne a été allongée. La population s'est considérablement accrue. Mais les politiques économiques de ces nations empêchent d'augmenter le montant insuffisant de l'épargne et de l'accumulation du capital dans ces pays, elles conduisent même parfois directement à une consommation du capital. Comme il n'y a plus aucune importation de capitaux étrangers digne d'être mentionnée, le quota de capital investi par tête décroît. Il en résulte une baisse de la productivité marginale du travail. Mais en même temps les gouvernements et les syndicats essaient de faire appliquer des taux de salaires excédant la productivité marginale du travail. Le résultat est un chômage en voie de développement.

Ne comprenant pas les causes du chômage, les gouvernements essaient de l'éliminer par diverses mesures qui, bien que totalement futiles, sont si coûteuses qu'elle dépassent de loin le revenu public et qu'elles sont financées par l'émission de monnaie factice supplémentaire. L'inflation décourage encore plus l'épargne et la formation du capital à l'intérieur du pays.

Les gouvernements de tous ces pays sous-développés parlent inlassablement de la nécessité « d'industrialiser » et de moderniser les méthodes dépassées de la production agricole. Mais leurs propres politiques sont le principal obstacle à toute amélioration et à tout progrès économique. Il ne peut absolument pas être question d'imiter les procédés techniques des pays capitalistes s'il n'y a pas le capital disponible. D'où ce capital pourrait-il venir si la formation intérieure de capital ainsi que l'afflux de capitaux étrangers sont sabotés ?

Il y a environ deux cents ans la situation en Angleterre n'était guère meilleure, peut-être même pire que ce qu'elle est aujourd'hui en Inde ou en Chine. Le système de production alors en vigueur était lamentablement peu adapté. Il ne restait en son sein plus assez de place pour une part sans cesse croissante de la population. Des masses de pauvres sans ressources vivaient à grand peine au bord de la famine. L'aristocratie terrienne régnante ne connaissait aucun autre moyen pour s'occuper de ces misérables que les maisons de pauvres, les hospices et la prison. C'est alors qu'arriva la « Révolution industrielle ». Le capitalisme de laissez-faire transforma les mendiants affamés en personnes autonomes et gagnant leur croûte. Il améliora la situation petit à petit jusqu'à ce que, à la fin de l'ère victorienne, le niveau de vie moyen de l'homme ordinaire devint le plus élevé d'Europe, bien plus haut que ce que les gens des époques antérieures considéraient comme un niveau suffisamment aisé.

Ce que les nations sous-développées doivent faire si elles veulent sincèrement éradiquer la pénurie et améliorer les conditions économiques de leurs masses d'indigents, c'est adopter les politiques de ce « farouche individualisme » qui ont apporté le bien-être à l'Europe occidentale et aux États-Unis. Elles doivent avoir recours au laissez-faire ; elles doivent écarter tous les obstacles entravant l'esprit d'entreprise et empêchant l'accumulation du capital à l'intérieur du pays et l'afflux de capitaux de l'étranger.

Mais ce que les gouvernements de ces pays sont en fait en train de faire est exactement le contraire. Au lieu d'imiter les politiques qui ont créé la richesse et le bien-être relatifs des nations capitalistes, elles ont choisi les politiques occidentales contemporaines, qui ralentissent l'accumulation supplémentaire du capital et mettent l'accent sur ce qu'elles considèrent comme une distribution plus juste de la richesse et des revenus. En laissant de côté le fait de savoir si ces politiques sont oui ou non bénéfiques pour les nations économiquement avancées, il faut souligner qu'elles n'ont évidemment aucun sens quand elles sont appliquées dans des nations économiquement attardées. Là où il y a très peu à distribuer, une politique de redistribution soi-disant « plus juste » ne sert à rien du tout.

IV

Lors de la seconde moitié du XIXe siècle les patriotes les plus perspicaces des nations sous-développées commencèrent à comparer la situation peu satisfaisante de leurs propres pays à la prospérité de l'Occident. Ils ne pouvaient s'empêcher d'observer qu'Européens et Américains avaient bien mieux réussi que leurs propres peuples à combattre la pénurie et la famine. Rendre leur propres peuples aussi prospères que ceux de l'Occident devint leur but premier. Ils envoyèrent donc l'élite de leur jeunesse dans les universités d'Europe et d'Amérique pour y étudier l'économie et apprendre ainsi le secret de la hausse du niveau de vie. Des Hindous, des Chinois, des Africains et des membres d'autres nations en retard remplissaient les salles de cours, écoutant avidement les mots des fameux professeurs anglais, américains et allemands.

Voilà ce que ces professeurs — Marxistes, Fabiens, Vebleniens, socialistes de la Chaire, partisans du gouvernement omnipotent et de la planification intégrale, amis de l'inflation, des déficits budgétaires et de la taxation confiscatoire — enseignèrent à leurs étudiants : le farouche individualisme, la politique de laissez-faire et l'entreprise privée sont les pires maux qui aient jamais frappé l'humanité. Ils ont enrichi quelques requins et condamné les masses de gens honnêtes à une pauvreté et une déchéance sans cesse plus grandes. Mais heureusement cet âge sombre du capitalisme approche de sa fin. Les gens ne se laisseront plus tromper par les fausses doctrines des sycophantes de la bourgeoisie, des apologistes dépravés d'un ordre social manifestement injuste. Nous, les défenseurs inflexibles de la justice et des richesses pour tous, avons pour toujours démoli les sophismes et les paralogismes des auteurs orthodoxes. L'État-providence apportera la prospérité et la sécurité à tous. L'économie de l'abondance se substituera à l'économie de la rareté. La production pour l'usage remplacera la production pour le profit. Les gens seront libérés de tout besoin : c'est-à-dire que tout le monde obtiendra tout ce qu'il veut.

Ces professeurs n'ont jamais parlé du truisme — selon eux manifestement absurde — selon lequel il n'existe pas d'autre moyen pour améliorer la condition d'une nation quelconque ou de l'humanité dans son ensemble que d'accroître le quota de capital investi par tête. Au contraire. Ils se laissèrent aller à exposer le dogme keynésien des dangers de l'épargne et de l'accumulation du capital. Ils ne se référèrent jamais au fait que c'est la nature — en non les capitalistes — qui a rendu les moyens de subsistance rares. Selon eux l'État dispose de fonds inépuisables permettant au gouvernement de dépenser sans limites. Aujourd'hui même ils n'ont pas encore compris que l'impôt progressif a déjà épuisé ce prétendu surplus dans tous les autres pays et qu'il l'épuisera très bientôt aussi aux États-Unis.

Endoctrinés par ces principes, les diplômés des universités occidentales retournèrent dans leur pays et essayèrent de mettre en pratique ce qu'ils avaient appris. Ils étaient sincèrement convaincus que pour créer la prospérité pour tous il suffisait d'appliquer les formules du pseudo-progressisme occidental. Ils pensaient qu'industrialisation voulait dire syndicats, taux de salaires minimums et indemnités de chômage, et que commerce et échange signifiaient contrôles en tous genres. Ils voulaient nationaliser avant d'avoir permis à l'économie de construire des usines et des entreprises pouvant être expropriées. Ils voulaient mettre en place un nouveau « commerce équitable » [fair deal] dans des pays où la misère tenait précisément au fait de n'avoir pas connu ce qui est aujourd'hui décrié comme l'ancien et inéquitable commerce.

Tous ces intellectuels radicaux des pays sous-développés mettaient le retard et la pauvreté de leurs peuples sur le dos de l'Europe et de l'Amérique. C'était exact, mais pour des raisons fort différentes de celles auxquelles ils pensaient. L'Europe et l'Amérique ne sont pas la cause du triste sort des nations sous-développées mais elles l'ont prolongé en mettant dans la tête de leurs intellectuels des idéologies qui constituent le plus sérieux obstacle à toute amélioration de la situation. Les socialistes et les interventionnistes de l'Occident ont empoisonné les esprits de l'Est. Ils sont responsables du préjugé anti-capitaliste de l'Est et de la sympathie qu'éprouvent les intellectuels orientaux à l'égard du système soviétique en tant que réalisation la plus intransigeante des idées marxistes.

Tous les pays sous-développés sont inondés de traductions des écrits de Marx, Lénine et Staline et des livres de toutes les nuances du socialisme et de l'anti-capitalisme non marxistes. Mais ce n'est que très rarement que des livres présentant le fonctionnement de l'économie de marché et analysant de manière critique les dogmes du credo socialiste ont été publiés dans les langues de ces nations. Il n'est pas étonnant que leur lectorat croie que la description du capitalisme que fournit le Manifeste communiste corresponde exactement aux conditions américaines actuelles et que, par exemple, le travailleur « descend toujours plus bas » avec le progrès de l'industrie et que la bourgeoisie « est incapable d'assurer l'existence de son esclave dans le cadre de son esclavage ». Il n'est pas surprenant qu'ils considèrent le système soviétique comme le modèle d'un avenir meilleur.

Nous devons comprendre qu'il est impossible d'améliorer la situation économiques des pays sous-développés en leur accordant des aides. Si nous leur envoyons des denrées alimentaires pour combattre les famines, nous permettons simplement à leur gouvernement d'éviter de devoir abandonner leur désastreuse politique agricole. Dans le passé, par exemple, le principal problème de la Yougoslavie était de trouver des marchés étrangers pour absorber ses énormes surplus de céréales, de cochons, de fruits et de bois. Aujourd'hui ce pays, qui possède les terres les plus fertiles d'Europe en dehors de la Russie et de la Roumanie, est frappé par la famine. Si nous envoyons à ces pays pauvres des biens manufacturés et leur « prêtons » des dollars, nous payons en réalité les déficits de leurs systèmes nationalisés de transport et de communication et de la socialisation de leurs mines et industries de transformation. La vérité est que les États-Unis subventionnent dans le monde entier le pire échec de l'Histoire : le socialisme. Sans ces aides généreuses la poursuite des projets socialistes serait devenue depuis longtemps impossible.

Rendre ces nations sous-développées plus prospères n'est pas un problème pouvant être résolu par une aide matérielle. C'est un problème intellectuel et spirituel. La prospérité n'est pas une simple question d'investissement de capitaux. C'est une question idéologique. Ce dont les pays sous-développés ont le plus besoin, c'est de l'idéologie de la liberté économique, de l'entreprise privée et de l'initiative individuelle, de cette idéologie qui permet l'accumulation et le maintien du capital ainsi que l'emploi du capital disponible en vue de satisfaire au mieux et au meilleur prix les besoins les plus urgents des consommateurs.

Les États-Unis ne peuvent pas contribuer à l'amélioration de la situation économique des pays sous-développés autrement qu'en leur transmettant les idées de la liberté économique.



Notes

1. David Ricardo, On the Principles of Political Economy and taxation, vol. 1 de The Works and Correspondence of David Ricardo, Piero Sraffa, ed. (Cambridge : Cambridge University Press, 1951-1973), p. 137. Note de l'édition américaine.

2. Lord Clement Attlee, dirigeant du Parti travailliste de Grande-Bretagne de 1935 à 1955 et socialiste engagé. Il fut premier ministre d'Angleterre de 1945 à 1951. Note de l'édition américaine.

3. Le Point Quatre (« Point Four ») de la Charte atlantique traitait de l'égalité de l'accès au commerce et aux matières premières dans le monde et cherchait à garantir à toutes les nations de meilleures conditions de travail, l'adaptation économique et la sécurité sociale. Note de l'édition américaine.


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